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Chapitre trois, dessine-moi un mouton!

Le constat n’est pas nouveau : le temps fil sans vraiment le voir passer. Tellement vite, que les vacances se rapprochent à grand pas. Tambour à l’intérieur tellement j’ai hâte. Petit vertige, to do list ainsi soit-il !!! Inspiration, expiration : respiration, ça va aller.

Entre temps, ça fait un bout que je n’ai rien écrit…Pas question de me justifier. Comme ça vient, un point c’est tout. Pourtant, ce n’est pas les événements qui manquaient. Des histoires à racontées il y a en à toujours, il suffit de prendre le temps. Au fond, c’est comme n’importe quoi. Sauf que cette fois, c’est pas des histoires banales, où des histoires de tous les jours…Retour à la case départ : Par où commencer ? Comment s’inscrire ? Vers où aller ?

D’abord trouver le bon beat qui va m’accompagner…Mon choix s’arrête sur le premier album d’Abstrackt Keal Agram. Souvenir d’une soirée où les basses faisaient trembler les murs à l’époque où le Kashmir existait encore : «n’est-ce pas monsieur Marier ?»

Maintenant entrons dans le vif du sujet. Cessons de tourner autour du pot. Mais au fait, comment trouver les mots pour décrire un événement aussi intense et important. Pas facile certes, mais je tente le coup. Le 11 août dernier, la petite Éléanore est née. Sa maman a fait ça comme une grande, la championne du monde de l’accouchement. Le lendemain, je tenais dans mes bras ce petit bout de vie de 47 centimètres. Sentiment partagé, merveilleux, magnifique et en même temps déstabilisant. C’est probablement ce que ma mère essayait de me dire au téléphone quand elle a vue les photos : « mais mon Dieu que tu à l’air sérieux…et ému ». Le soir même on s’est occupé du papa. Il faut quand même fêter ça. Ce n’est pas tous les jours que l’on passe le cap de la paternité. Non ? J’ai donc pris mon rôle de buddy au sérieux. J’avais acheté les cigares. Monsieur chapeau s’est occupé des chapeaux. On a commencé ça au Poech question de se faire une bonne base. Deux coins de rues plus loin on arrive au Moeder. Disons la vérité : pour célébrer une paternité ça prend des bières de qualité. Respect à JG qui a trouvé le moyen de faire le tour de la carte en 2 minutes et merci à mister Mengal pour l’accueil. La finale a eu lieu au karaoké du Sablon. Tout simplement mémorable. Une équipe de choc qui n’avait peur de rien, où comment massacrer Bohemian Rhapsody deux fois dans la même soirée.

Et voilà, il ne me reste plus qu’a assumer le cliché. Bienvenue sur cette planète petite luciole. Tu es vraiment bien tombée. Tes parents son vraiment des gens super. Vieillie pas trop vite, profite de chaque instant. Et si jamais tu as envie d’apprendre les règles de bases du rock n’ roll viens voir ton parrain. On ira prendre une marche dans le parc avec les grattes et on jouera de la musique.

Catégories :Laboratoire du quotidien
  1. Rien
    27/08/2010 à 6:12

    Tu es cute, mon chum… Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu viens d’écrire, c’est beau (!!!) et moi aussi je suis ‘enchanted’ par la petite…
    -x- PS à +, je prends le tram maintenant!

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